Ruth Weiss n’a pas seulement publié d’innombrables articles, reportages et interviews sur l’Afrique dans les médias allemands. Elle a également été correspondante, entre autres, du Guardian anglais et correspondante en Zambie du Financial Times et rédactrice de journaux africains, comme le Times of Zambia ou le Financial Mail sud-africain. De 1975 à 78, elle a été chef de service de la Deutsche Welle à Cologne.

Ses reportages portaient principalement sur le développement économique et les mouvements de libération en Afrique australe. Après que les régimes d’apartheid en Afrique du Sud et en Rhodésie du Sud (l’actuel Zimbabwe) eurent déclaré Ruth Weiss persona non grata dans les années 1960, Lusaka, la capitale de la Zambie, puis Londres devinrent les lieux de départ d’où elle effectuait des reportages et des voyages d’enquête.

En outre, Ruth Weiss a écrit plus de 30 livres spécialisés, principalement sur l’Afrique australe, une autobiographie, plusieurs romans ainsi que des livres pour enfants. Dans les collèges du Bade-Wurtemberg, son livre « Meine Schwester Sara » ( « Ma sœur Sara ») a été utilisé comme lecture d’examen.

Ruth Weiss ne se contente pas d’écrire des livres. En tant que survivante de l’Holocauste et experte de l’Afrique, elle est également toujours active en organisant des tournées de lecture dans les écoles et les établissements d’enseignement allemands.

C’est dans ce contexte que la Fondation Allemande pour l’Afrique a rendu hommage à l’œuvre de Ruth Weiss et surtout à ses reportages exceptionnels sur l’Afrique qui, en des temps difficiles, ont contribué de manière décisive à informer les lecteurs et lectrices d’Allemagne sur l’Afrique.